Rien trouvé.

Née au cœur de la crise sanitaire, cette série porte en elle l’empreinte d’un temps suspendu. Alors que le monde s’était refermé sur lui-même, que nos vies s’étaient réduites à l’espace clos de nos intérieurs, mon âme créative cherchait désespérément une issue.
J’ai voulu ouvrir les barreaux invisibles de cette cage spatiotemporelle et continuer à faire vivre l’élan de la création.
Ces images sont le fruit de rencontres à distance, de scènes de vie intimes composées à travers les écrans. À des milliers de kilomètres parfois, une complicité prenait forme, fragile et précieuse, malgré l’absence de proximité physique. Les gestes, les regards, les présences se sont transformés en matière sensible.
So close, so far questionne aussi la définition même de ce qu’est un photographe. Ici, aucun appareil photo n’a été utilisé. Pourtant, l’image existe. Elle s’impose comme un témoignage d’une époque et d’une recherche intérieure.
Qu’est-ce qui fait la photographie ? Est-ce l’outil ? Le regard ? Ou la relation qui se noue dans l’instant ?
Dans ces fragments de vie, j’ai trouvé une réponse possible : même à distance, même sans caméra, la photographie demeure un art de la complicité.
Rien trouvé.
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